Comment développer une agriculture à la fois rémunératrice et compatible avec la protection de la qualité de l’eau à l’échelle d’un territoire ? C’est l’objectif auquel cherche à répondre le nouveau projet Je Protège l’Eau de Wallonie.

Débuté mi-février sur les communes d’Assesse, Gesves et Ohey, l’objectif de ce projet est de garantir et, au besoin, d’améliorer la qualité de l’eau par le renforcement des bonnes pratiques telles que la diminution de l’utilisation de produits chimiques de synthèse, l’optimisation de la fertilisation et une utilisation d’eau raisonnée.

Le projet apporte un soutien à la fois technique et commercial aux agriculteurs qui s’engagent volontairement dans cette démarche.

De l’autre côté, les consommateurs pourront marquer leur reconnaissance en achetant les produits issus de cette agriculture. Le lien entre les deux ? Le label « Je Protège l’Eau de Wallonie » soutenu par un cahier des charges.

L’objectif est clair : il faut valoriser économiquement la démarche environnementale de l’agriculteur et rémunérer celui-ci à sa juste valeur (Prix Juste Producteur).

Malgré la crise du COVID19, ce nouveau projet est déjà bien lancé puisque 2 agriculteurs de la région ont planté des pommes de terre robustes. La particularité : les deux variétés plantées (Vitabella et Cammeo) sont résistantes au mildiou et ne donc nécessitent pas de traitements fongicides durant la culture. De plus, sur une des parcelles, le désherbage mécanique a été pratiqué, en lieu et place d’un désherbage chimique. Tout bénéfice pour l’eau et notre santé ! Grâce au suivi et conseils de la FIWAP et de Biowallonie, les cultures se portent bien.

En septembre, les pommes de terre seront récoltées et vendues dans les commerces locaux.

Une visite des parcelles de pommes de terre est prévue le 04 septembre prochain pour les agriculteurs intéressés de rejoindre la démarche.

 

Intéressé(e)s d’en savoir plus ?

  • e-mail : info@jeprotegeleaudewallonie
  • tel : 083/670 345
  • www.jeprotegeleaudewallonie.com

 

 

 

Ce projet est financé par la SPGE et mis en œuvre par le GAL Pays des Tiges et Chavées, le Collège des Producteurs et l’UNAB.

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