Le projet « Agriculture » se poursuit…

Plusieurs agriculteurs du territoire souhaitant améliorer leur autonomie (énergétique et fourragère) bénéficient maintenant d’un accompagnement personnalisé de notre chargé de mission. Cet accompagnement est varié, suivant les attentes des agriculteurs :

  • analyses des sols et des fourrages (en qualité et en quantité)
  • suivi de la production fourragère via des mesures précises et un accompagnement personnalisé
  • diversification des productions fourragères avec implantation de mélanges innovants
  • évaluation du coût de production de ces fourrages en comparaison à une couverture hivernale non récoltée par exemple
  • expérimentation de sursemis en prairie permanente
  • réflexion sur les rations
  • réflexion sur la gestion de l’assolement et des risques d’érosion notamment
  • analyse d’un projet d’installation de robots de traite
  • etc.

Exemple chez un agriculteur d’Assesse : implantation d’un essai fourrager

En collaboration avec  Fourrages Mieux et l’asbl OPA Qualité, le GAL pays des tiges et chavées a encadré l’implantation d’un essai fourrager de prairie temporaire (3-4 ans) chez un agriculteur du territoire. Implanté ce jeudi 16 août, cet essai a permis d’ensemencer deux parcelles de l’agriculteur avec 3 mélanges composés de graminées et légumineuse

  • Ray Grass Anglais + Ray Grass Hybride + Tréfle Blanc + Tréfle Violet
  • Ray Grass Anglais + Fétuque + Tréfle Blanc+ Tréfle Violet
  • Fétuque + Dactyle + Tréfle Blanc + Tréfle Violet

Ayant pour objectif de déterminer la quantité et la qualité des différents mélanges et la comparaison de ceux-ci sur toute la période d’exploitation de la prairie, la démarche a débuté par une analyse de sol permettant de déterminer les éventuels besoins (notamment en chaulage).

A chaque récolte, une analyse quantitative (pesée de l’herbe) et qualitative (analyse en laboratoire) est prévue sur le produit frais (juste après la fauche) afin de déterminer les rendements et la qualité de la production.

Les conditions météorologiques (sécheresse) n’étant pas favorables au travail du sol et au semis proche de la récolte, la première fauche « de propreté » devrait permettre d’éliminer les repousses de céréales (probablement abondante).

A la demande de l’agriculteur, nous testons également sur chaque mélange, un conditionneur de sol qui devrait, en théorie, permettre d’améliorer le rendement et la qualité du fourrage grâce à son action bénéfique sur la transformation des matières organiques.

Intéressé par notre démarche ?

Plus d’infos auprès d’Aurélien GIOT : 0479/49.36.62 – aurelien.giot@province.namur.be

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