Cet automne, une nouvelle coopérative a vu le jour dans le Condroz namurois : producteurs et consommateurs s’unissent pour proposer une alternative à la grande distribution !

Cocoricoop est une coopérative à finalité sociale qui commercialise depuis novembre passé les produits d’une agriculture locale, paysanne et respectueuse de l’environnement. Elle a pour objectif de garantir un prix juste pour tous, fixé par les producteurs.

S’étendant sur 7 communes du Condroz namurois (Assesse, Gesves, Ohey, Hamois, Havelange, Ciney et Somme-Leuze), Cocoricoop compte actuellement plus de 100 coopérateurs et 23 producteurs. Ces producteurs font le pari de cultiver des légumes et des fruits de saison, de réhabiliter des élevages qui prennent en compte les besoins et le bien-être des animaux, de travailler leurs fromages ou leurs pains de façon artisanale et familiale, de veiller à la biodiversité et aux paysages, et aussi de rechercher une relation de proximité avec les consommateurs !

En achetant leurs produits, nous consommons des produits sains et de qualité tout en soutenant une économie locale, sociale et solidaire.

Depuis la mi-novembre, le système de magasin en ligne et de points-relais est enfin mis en place, grâce à l’énergie enthousiaste de citoyens engagés. Chaque semaine, au fil des saisons, de nouveaux produits sont proposés. Sur notre territoire, un point-relais existe déjà sur Ohey et sur Gesves. Un point-relais sera créé dans les mois à venir sur Assesse. Pour commander, rien de plus simple : Choisissez parmi la large gamme de produits proposés, du dimanche midi au mardi soir, puis récupérez votre commande le vendredi entre 16h et 19h, dans le point-relais de votre choix.

Considérant que la coopérative représente une réelle opportunité économique pour les producteurs locaux de notre territoire, le GAL accompagne et soutient le projet depuis ses débuts. Fin 2018, le CA du GAL a décidé d’octroyer un subside tremplin à la coopérative pour financer l’emploi du coordinateur de Cocoricoop à mi-temps pendant 6 mois. En effet, tout le projet reposait jusqu’à présent sur du bénévolat. Or, il est indispensable de professionnaliser au plus vite la structure afin d’assurer son bon fonctionnement, la coordination de tous les bénévoles et éviter leur essoufflement. Au terme des 6 mois de financement GAL, le temps de travail rémunéré sera pris en charge par les revenus propres de la coopérative.

Plus d’infos : www.cocoricoop.be

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